Workshop « Rituels » – transe, sabbat et culte de diane

La semaine dernière, sur le plateau des Ateliers Intermédiaires, la compagnie L. menait un double travail :
– avancer sur les performances déjà en cours de création ou créées.
– mais aussi un workshop collectif, avec trois performeuses de la compagnie, autour de la transe.
A partir d’exercices de respiration, de confiance collective, nous avons déjà pu avancer sur la possibilité de créer et de canaliser une énergie collective, et de peu à peu accéder à des états limite, décalés de la conscience quotidienne.

 

Au niveau théorique, c’est le culte de Diane / culte de la Déesse qui a retenu mon attention et m’a permis de nourrir les performeuses d’images – celles de la persistance dans l’occident chrétien des premiers siècles d’un culte féminin, un culte de la vie célébré par des sabbats et des orgies…

 

On ne sait si la religion des sorcières était une survivance du druidisme ou si elle provenait de sources encore plus anciennes. Mais des auteurs classiques, tels Strabon ou Dionysius, parlent de culte à Demeter, Persephone ou Bachus à l’Ouest de l’Europe.
Une sorcière a dit à De Lancre qu’elle avait toujours cru que la sorcellerie était la meilleure des religions. Une autre que le sabbat était le vrai Paradis où elle était bien plus heureuse qu’elle ne pouvait l’exprimer. Une autre encore que l’attente jusqu’au Sabbat était toujours bien trop longue et que sur place les heures passaient bien trop vite.

Margaret Murray, The Witch Cult in Western Europe (1921)
(voir la bibliographie sur la sorcellerie récoltée pour cette performance)