Voyages Intérieurs : le livre… et après ?

Ca y est, cette fois c’est officiel, le livre est sorti.
Il est disponible dès à présent en commande auprès des éditions Ragage

Alors la question qui va se poser c’est… et maintenant ?

J’ai fait une séance supplémentaire pour ce projet sur la route des vacances : Mia m’avait contacté il y a bien longtemps pour participer, et du fait de la distance nous n’avions pas eu l’occasion de faire les photos. Alors, bouquin ou pas, puisque je passais par là…
Ce fut une séance très particulière (enfin, ce projet ne génère-t-il pas de multiples particularités, justement ?).
On m’avait reproché, sur un forum, une certaine vision ‘angélique’ de la masturbation, voilà qui devrait contenter mes contradicteurs : pour Mia, la masturbation devient une « véritable performance de plaisir extrême ».
Et c’est avec une énergie proche de la rage qu’elle cherche cet extrême…

Cette séance – dont je suis très content d’ailleurs, les images sont magnifiques, vous pourrez bientôt les voir sur le site de Voyages Intérieurs – me remet des questions en tête : que faire de ce projet après la publication du livre ?
Dois-je l’abandonner, considérer qu’il est clos par ce livre ?
Continuer, chercher d’autres participantes, l’enrichir de nouvelles expériences ?
Changer d’optique ? On m’a suggéré par exemple de laisser l’appareil aux femmes elles-même, au lieu de prendre les photos. Proposition intéressante, en cela qu’elle permettrait d’éviter la tentation d’exhibitionnisme lié à ma présence… mais qui me désaisirait de ce qui a fait la force de ce projet, et son intérêt pour beaucoup de gens : le parti-pris esthétique que j’y ai donné, et qui – du moins je l’espère – laisse transparaître un regard bienveillant, sans jugement…

En tous cas, ce projet m’a pris beaucoup de temps et d’énergie depuis deux ans, il m’a apporté beaucoup de belles rencontres et d’images magnifiques, mais également sans doute un rapport nouveau à ma production artistique…
…difficile de l’arrêter net, comme ça !
Alors je suis perplexe, je m’interroge.