Charcot, Augustine, l’hystérie, la Salpétrière

Je me rends compte que finalement, ni sur ce blog ni sur le site on ne peut trouver d’informations sur l’hystérie, ou de discussions sur les enjeux que cette pathologie soulève. Pourtant, depuis 5 ans que je travaille dessus, je bouquine, je me documente, ma bibliothèque commence à devenir une référence sur le sujet, et j’ai repéré quelques livres qui m’ont semblé essentiels pour approfondir ce thème…
Alors autant commencer par le début : Charcot, Augustine, la Salpétrière, les hystériques… tout est là !

Invention de l’hystérie – Charcot et l’iconographie photographique de la Salpétrière

Résumé de la quatrième de couverture :

Ce livre raconte et interroge les pratiques qui se firent jour à la Salpêtrière, du temps de Charcot, autour de l’hystérie. A travers les procédures cliniques et expérimentales, à travers l’hypnose et les  » présentations  » de malades en crise (les célèbres  » leçons du mardi « ), on découvre l’espèce de théâtralité stupéfiante, excessive, du corps hystérique. On la découvre ici à travers les images photographiques qui nous en sont restées, celles des publications, aujourd’hui rarissimes, de l’Iconographie photographique de la Salpêtrière. Mais l’analyse de ces images révèle aussi l’acte de mise en scène dont les hystériques furent l’objet de la part des médecins. Charcot fut là un  » artiste « , mais dans quel sens ? C’est à quoi ce livre introduit. Freud fut le témoin de tout cela, et son témoignage devint la confrontation d’une écoute toute nouvelle de l’hystérie avec ce spectacle de l’hystérie que Charcot mettait en oeuvre. Témoignage qui nous raconte les débuts de la psychanalyse sous l’angle du problème de l’image.

A lire dans Invention de l’hystérie – Charcot et l’iconographie photographique de la Salpétrière

 

…et le résultat artistique de ce travail de recherche :
la performance La Leçon du Mardi, autour des leçons du mardi de Charcot…